Thursday, April 19, 2018

"RUN FAST, LIVE SLOW", L'HIPPODROME COMME MODÈLE URBAIN ?

Dans le cadre de notre Horse Mobility lab, et après la figure des allées cavalières pour essayer de penser les mobilités urbaines de façon un peu décalée - voir,  -, je voudrais prendre la figure l'hippodrome pour poursuivre la réflexion.

Il y a de nombreuses façons de penser et de réfléchir à l'hippodrome.

De façon la plus évidente, on peut le prendre comme un simple champ de course pour les chevaux, c'est à dire comme un monde clos coupé des réalités urbaines contemporaines.

A l'inverse, on peut le prendre comme une figure capable de bouleverser notre vision de la ville - voir, "les toits comme hippodrome ultime ?"

Entre ces deux extrêmes, il y a aussi la possibilité de penser l'hippodrome comme un lieu urbain capable de régénérer notre façon de penser.



L'un des meilleurs exemples est le Horsetopia imaginé par AO Architecture dans le cadre d'une compétition pour un horse park à Yengcheon en Corée du Sud associant champ de course et activités équestres pour tous - voir, .



Ce qui m'intéresse dans ce projet d'Horsetopiace n'est ni le champ de course, ni les activités équestres autour, mais la signature très forte de "Run fast, live slow".

Il y a avec "Run fast, live slow", une promesse qui dépassant largement Horsetopia et qui est quasiment une promesse politique.

Il y a dans "Run fast, live slow", tous les éléments des imaginaires urbains désirables : sportivité, mobilité active, mobilité douce, nature, jardin, agriculture ...


Une nouvelle approche du sport en ville ?

Un nouveau genre de bâtiment associant vitesse, jardin, nature et urbanisme ?

Avec "Run fast, live slow", on perçoit immédiatement les initiatives innovantes dont le cheval pourrait être le porteur si on voulait bien s'y intéresser un peu plus.

La question posée par Horsetopia est donc de savoir comment cette approche "Run fast, live slow" pourrait s'appliquer concrètement en ville et permettre une approche mobilité radicalement nouvelle ?

On ne va pas répondre aujourd'hui dans ce post, mais on y reviendra le 8 juin prochain à l'occasion de l'Atelier Transit City organisé autour de la question "Et si les révolutions du sport entrainaient une vraie mutation urbaine ?"