Monday, February 19, 2018

ET SI LES FEUX S'ADAPTAIENT AUX RYTHMES DES COUREURS ?

Maintenant qu'il est évident que les villes soient devenues de stades - .

Maintenant que les courses nocturnes se banalisent - ,  ou .

Maintenant que l'on connait de mieux en mieux les parcours des coureurs dans les villes -

Maintenant que l'on tente d'élargir la notion de transport à celle de trans-sport ®.

Maintenant que l'on tente d'élargir la notion de mobilité à celle de motricité, et celle-ci à la notion de motri-cité ®.

Maintenant que certaines villes recherchent un "active transportation street designer". 

Bref maintenant que les choses bougent, ne serait-il pas - enfin - temps de réfléchir à la signalétique urbaine sous le prisme du sportif ?

Et dans ce cadre, pourquoi ne pas imaginer qu'à certains moments de la journée, les feux ne soient pas réglés pour faciliter la circulation automobile, mais au contraire pour faciliter la mobilité sportive ?

A Paris, les feux sont calés pour laisser passer de façon prioritaire les tramways, pourquoi ne le ferait-on pas pour ceux qui ont une mobilité active ?

Cela pourrait notamment faciliter le développement du run commuting - .

Aujourd'hui les techniques existent pour développer cette approche.

La preuve avec la "Green Light Run" organisée par Adidas à Tokyo en 2017 et qui a consisté à organiser un marathon nocturne sans jamais bloquer la voie publique !!! 

Via un système connecté en temps direct, les feux passaient au rouge pour arrêter les voitures et ainsi laisser passer les coureurs. Ceux-ci ont pu parcourir leurs 42,195 km sans jamais s'arrêter !!! voir les détails, .

Reste à trouver une équipe municipale qui aura le courage de mettre en place dans un premier temps une telle expérimentation avec des groupes de coureurs, puis ensuite à l'installer de façon pérenne.

Sur ce sujet de l'intérêt d'intégrer la course à pied dans la politique des villes, voir "Et si la courrabilité devenait un critère d'analyse urbaine ?"

On en reparle le 8 juin.